À Sainte-Marie, la Maison du Bèlè offre bien plus qu’un site à visiter : un lieu vivant où se transmet une culture majeure de la Caraïbe. Un atout à intégrer pour enrichir les circuits et diversifier l’expérience des touristes.
Un patrimoine en mouvement
Né dans les plantations de la Martinique, le bèlè a traversé les siècles, s’est réinventé et demeure aujourd’hui l’un des piliers de la culture martiniquaise. À Sainte-Marie, la Maison du Bèlè — premier lieu dédié à cette tradition — perpétue depuis 2003 cet art populaire mêlant danse, chant, tambour et ti bwa. Sous la direction d’Isabelle Florenty, en poste depuis 2008, le site s’est imposé comme un espace de transmission, d’échange et de valorisation.
Un lieu, plusieurs expériences
Ouverte du lundi au samedi, de 8h à 16h, la Maison du Bèlè accueille une diversité de visiteurs : groupes scolaires, touristes, dont les croisiéristes, Martiniquais. Au sein de la maison, les visiteurs peuvent découvrir l’exposition consacrée aux bèlè de la Caraïbe, assister à la fabrication artisanale de tambours ou encore s’initier — sur réservation — aux fondamentaux du bèlè : chant, ti bwa, danse.
Des attentes qui ont changé
« Aujourd’hui, le profil des touristes évolue. Le balnéaire ne suffit plus : les visiteurs sont de plus en plus en quête de sens, curieux de notre culture et de notre histoire”, explique Isabelle Florenty. Comprendre ce qui anime la Martinique au quotidien devient un moteur essentiel de l’expérience touristique. La Maison du Bèlè répond parfaitement à cette attente. Elle offre une opportunité pour diversifier les propositions dans le Nord, en intégrant une approche culturelle vivante et accessible.
Vivre le bèlè toute l’année
Au fil des mois, la Maison du Bèlè propose aussi une programmation plus événementielle : soirées bèlè, événements décentralisés place Clarissa… Elle propose aussi des cours collectifs, à l’année, dès 4 ans. De quoi nourrir les propositions d’expérience pour les clientèles en quête de rencontres et de sens.
La Maison du Bèlè est résolument un détour à recommander pour valoriser l’ancrage culturel du Nord !
Article de Marie Ozier-Lafontaine
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