À première vue, le Gros-Morne semble à l’écart des circuits touristiques classiques. Et pourtant, la commune cache une richesse insoupçonnée, idéale pour les visiteurs en quête d’authenticité : ici, on marche au cœur de la forêt tropicale, entre plantations, cascades discrètes et patrimoine méconnu.
La tradition de la randonnée y est bien ancrée. La fameuse « Marche Royal”, qui a fêté sa 33ᵉ édition, emprunte chaque année de nouveaux itinéraires : des sentiers en pleine végétation, où abondent goyaviers, arbres à pain, agrumes, ananas …. Certaines marches mènent jusqu’à des rivières comme la Lézarde, ou jusqu’à des cascades telles que le saut Argis ou le saut Pothier.
Les balades sont aussi culturelles. On peut y visiter des habitations comme celles de La Thibault ou de Saint-Étienne, on devine encore les ruines du Clerc Logis, ancienne maison de correction du quartier Tracé. Plus loin, les Jardins du Gros-Morne, accessibles sur autorisation, dévoilent des variétés rares d’arbres fruitiers et une collection de plantes médicinales.
Deux randonnées à ne pas manquer en juillet :
📍 Ce dimanche 13 juillet, la Rando Kréyol invite à une immersion urbaine au Gros-Morne, avec en prime un atelier « matjé kréyol » et une dégustation de produits du terroir.
📍 Le lundi 14 juillet, place à la Rando Péyi Nord, une traversée des mornes jusqu’à l’Habitation Lakou A (exploitation agrocile écologique), avec une initiation au bèlè en clôture.
Entre nature, patrimoine et culture vivante, le Gros-Morne s’affirme comme une commune à (re)découvrir à travers la marche.
Article : Marie Ozier-Lafontaine
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